bonjouuuuuur,
bien trop d’énergie dans ce bonjour , qui ne reflète pas du tout mon état actuel #étaléedanslecanapé. Aujourd’hui c’est mercredi , et mercredi c’est poésie et cette semaine j’ai décidé de mettre à l’honneur une poétesse.
C’est parti !
Alors voilà petite anecdote de début d’article : cette semaine je voulais vous parler de ma poétesse préférée Marceline Desbordes-Valmore que j’avais découverte et adorée dans le recueil de poésie féminine de Françoise Chandernagor : Quand les femmes parlent d’amour. Et puis je me suis dit que le but de ce rendez-vous était que je découvre de nouveaux/elles poète(sse)s , que j’ouvre mes anthologies alors j’ai abandonné l’idée de Marceline et j’ai ouvert mon anthologie de la poésie française de Suzanne Julliard , au hasard, comme j’avais promis de le faire et là je suis tombée sur « les roses de Saadi » de Marceline Desbordes- Valmore, je me suis dit que c’était un signe et je l’ai alors choisi pour aujourd’hui 😉
Marceline Desbordes-Valmore
Précurseure du romantisme ,Marceline Desbordes-Valmore est une poétesse française du début du XIXe siècle , son premier recueil Elegies et Romances paraît même avant Les médiations d’Alphonse Lamartine. Elle est reconnue et admirée très tôt pour » sa plume fougueuse et inconsciente » ( Baudelaire) , Victor Hugo sera l’un des premiers à apprécier son travail. Autodidacte , sa poésie me touche par sa sincérité et la justesse des sentiments. Enfin, il convient de rappeler que bien avant Verlaine, Marceline Desbordes-Valmore utilise déjà selon les critiques, le mètre impair ( vers de 9,7,5 syllabes) dans sa poésie !
LES ROSES DE SAADI
J’ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
Mais j’en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les noeuds trop serrés n’ont pu les contenir.
Les noeuds ont éclaté. Les roses envolées
Dans le vent, à la mer s’en sont toutes allées.
Elles ont suivi l’eau pour ne plus revenir ;
La vague en a paru rouge et comme enflammée.
Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée…
Respires-en sur moi l’odorant souvenir.
j’aime beaucoup ce poème surtout le dernier vers, je le trouve très pictural et doux, idéal en cet après-midi pluvieux au bord de la mer 🙂
bonne journée !!!
Je l’aime beaucoup ! Je comptais justement la citer un jour 🙂
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Oui, le tercet final me parait très suggestif, en effet !
J’ai cru y déceler une invite à peine voilée à une pratique bucco-génitale, mais peut-être que mon esprit polisson me joue des tours !
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